Vendredi 17 novembre 2006 à 22:26

Ce soir mon coeur a encore augmenté d'un grade
Lui déjà cassé en quatre, coupé en huit
Arcangel, mon coeur qui ne bat plus la chamade
A été broyé d'une manière fortuite

J'étais déjà "an heartlessangel" sans mes ailes
J'étais initié au goût de la cruauté
Et comme un vampire c'etait l'appel charnel
Qui m'avait oté toute mon humanité

Désormais mon âpre vie est toute tracée
Je dois faire souffrir l'humain pour exister
Mais voyez du destin je ne peux me réjouir

Vous croyiez surement que possèder un coeur  froid
Empèche tout sentiment et donc tout éffroid
Mais ici ne sont d'augure que mes blessures




Jeudi 16 novembre 2006 à 22:26

La carcasse des vieux corps ...
                                               S'affaisse.
S'affaissent les ventre mous et les chaires décrépites.
Mais la caresse reste.
                                Du bout des doigts rèches et ridés,
La caresse se fait douceur, la caresse se fait douleur.
Frolement d'oripeaux flasques,
                                                        Contacte d'ossements.
La peau se dilate, se frippe, s'empâte, se granule.
Les vieux jouent dans le chewing-gum
                                                  De leur graisse empactée.
Georges triffouille de caresses
                                         Dans la cellulite de Marguerite.
 Elle, roule sur la panse à bière de son buveur bien-aimé
Deux corps enlacés dans la beauté de leur déchéance
Tout deux proches et proche aussi la déchéance.
L'annihilation de leur existence
                                          s'envollera en lambeau d'extase.





Mardi 14 novembre 2006 à 21:34

Au vent qui hurle dans mon coeur,
Aux chimères d'horreur qui pleurent,
Ma folie dit emmène-moi
Emmène-moi là où le froid

Brûle mes entrailles béantes.
Emmène-moi où l'arbre chante
La sombre symphonie lubrique,
L'histoire d'une sympathique

Catin dans le fond des abysses.
Ici la solitude bruisse
Et dehors l'échappatoire

La jeunesse au purgatoire
Les grands-mères dans l'enfer
N'oseront regretter la Terre.






Dimanche 12 novembre 2006 à 1:49

Un jour c'est la fièvre qui attaque mon corps
Le lendemain mon estomac me brûle encore
Le soir dans la froideur je sens  le vers moqueur
Qui ronge chaque partie en mon interieur

Je dépérie à chaque seconde passée
Comme si l'esprit et le corps se détachait
Ma tête répudit ce que mon être endurait
Mes parties se disloquent en lambeaux arrachés

C'est un allergisant semblant des plus grisant
Que celui du rejet  violent d'un corps mourant
Le sang coule entre mes lèvres transparentes

Et mon corps meurt dans une danse décadente
La folie est syndrome de l'hypocondriaque
Dans un monde où tout se révèle empli d'arnaque



Vendredi 10 novembre 2006 à 23:54

Pour une fois ce sera sans poésie :
Personne ne vient plus ici
Je désespère un peu
Faut-il que je raconte ma vie?
Banalité de la majorité que j'ai maudit.

Ma vie elle est déjà écrite ici
Après tout je ne vous ai jamais dit
que je me levais à 6h30
Pourquoi aurais-je fais ainsi?
Il suffit de décoder les non-dit

Remarquer je compatis
Ma dépression chronique, quel ennuis!
Et mes histoire de coeur brisé
Fleurs fanées s'envolant dans l'infinit
Finalement je comprend que vous soyez partis

Je ne sui pas un modèl d'originalité
Ni une grande source de gaité
Faut-il que cet endroit soit de papier
Sans publication et ainsi fermé?



Vendredi 10 novembre 2006 à 23:38

Ceci est un appel à l'aide dans le vent,
Un coup de violon dans mes sentiments,
Un espoir qui désespère l'upercute
Un saut dans le vide sans parachute

Une enfant perdue dans les ruines intellectuelles
Un bateau face à la mer cuelle
Une enclume au milieu d'un lac
Un gamin de six ans à la fac

Une pelotte de laine sans fin
Une bouche sur laquelle s'acharne une main
Le faux écrivain et sa page blanche

Des ongles qui griffent mes hanches
Un pourriture qui  dans les trippes ronge
Et s'acharne même jusqu'à mes songes





Vendredi 10 novembre 2006 à 23:17

Quand j'ai eu quatorze ans
Je me souviens maintenant
J'ai vu mon sang coulant
Le long de mes vêtements

J'ai vu la torture des êtres
Qui possèdent les poignards
J'ai vu l'amour se transformer en cauchemar
Je me suis vue domptée par un maître

Catin ne maîtrisant plus rien
Putain se salissant les mains
Possédée par le démoniaque masculin

A quatorze ans je me suis suicidée
Avec le poignard qui m'a pénétrée
Entre des mains désabusées

Mercredi 8 novembre 2006 à 20:30

Soulagement d'une transmission
Ma douleur l'empoigne
Et rien ne l'épargne
Il me rêvait en soumission

Il m'a eu en décomposition
Et j'ai baffoué son égaux
Ma raison l'a vu en salaud
Il n'y aura plus corrélation

Et mon ange m'emmènera au ciel
Avec des lèvres sucrées comme le miel
Ainsi le démon restera punis par sa catin

Traité comme un chien
Battu par sa maîtresse
Maîtrisé à l'aide d'une laisse

Mercredi 8 novembre 2006 à 16:40

L'ambroisie de ton corps

Saveur sucrée qui embaume

Et de ta bouche s'entame le psaume

Ton absence m'accable comme un mauvais sort

Ici-bas j'attends le moment où l'on dort

Mon esprit virevolte loin d'ici

Pétale de rose balotée dans l'infini

Tu vois ton absence me fait tord

Il fait si froid en mon âme

Que mes larmes sont de gèle

Et que je me sens frèle

Tes bras de fumée m'enflamment

Mais seulement dans mes rêves

Où ton feux n'est pas éteind

L'image de la chaleur s'acharne en vain

Mais c'est la sensation du froid qui me bat sans trève




Jeudi 2 novembre 2006 à 14:38

Un   grand   froid s'installait en moi.             
Les sangs glacés,
                                la chair de poule,
M'envahissaient comme une foule
Larmes             gelées             d'effroi

Pétrifiée moralement
                   Anéantie physiquement
Le froid s'étend
                                 Figeant le temps

Pourtant autour le soleil bouillonne
Le temps est accéléré
                                  Rythme effréné
C'est         l'amour       qui       étonne

Mais en mon coeur
                        Fanées sont les fleurs
L'automne a sonné
                               L'hiver va frapper

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