Mercredi 22 novembre 2006 à 21:17

Dans ma tête je vois un drôle de champignon
En face de moi se présente une foule immense
Sur le trottoir je vois jeunes et vieux qui dansent
Y'aurait-il autre chose sur les parvis que l'abomination

Dans ma tête je vois les arbres d'une forêt noire
Une beauté parmi les beautés,  corbeau sur une branche
Et le fond musical du pleur d'une petite fille à la peau blanche
Maintenant vous l'aurez compris je ne suis pas d'humeur ce soir

Où plutôt si je suis d'humeur mais à me pencher
A me pencher et à consoler vos malheurs
Mais votre bonheur, si niai, si magnifique m'écoeure
Ainsi je vous le laisse, profitez-en jusqu'à ce qu'il vous ait quitté

Le bonheur cela fait bien longtemps qu'il est partis
Je n'ai su que le saisir lorsqu'il voulait fuir
Et j'ai d'avantage peur de lui que de souffrir
Ainsi je traîne ma carcasse avec sarcasme dans ma misérable vie

J'accable mes vers jusqu'au pathétique
L'explosion de mon champignon
Me soulage de ces têtes de cons
Maintenant je vous laisse le droit d'être cynique







Vendredi 17 novembre 2006 à 23:23

Comme une ombre qui doucement s'en va, je te vois allongé là en face de moi. On peut se regarder longtemps sans mots dire mais au fond de ma pensée j'ai envi de te voir m'aimer et je reflète cette idée, que l'amour y soit de tes yeux aux miens comme dans un miroir, avant qu'il ne soit trop tard. Je ne veux pas que tu t'en aille mais je sais que le moment s'approche sans faille... Personne ne sait quand  mais déjà tout le monde s'attend à l'enterrement.  Je voudrais mettre là une photo de toi, je me rends compte que je n'en ai même pas. C'est horrible cette pensée : de toi j'ai envi de me rapprocher. Est-ce un sentiment de pitié en sachant que bientôt tu vas nous quitter ? Dimanche je vais surement te voir, et là encore j'aurais le cafard avec un sourire un peu pincé, et l'amour comme les larmes près à déborder.  J'ai peur de me réveiller  et qu'un jour on me demande  de lire ces mots face à une assemblée qui sera toute entrain de chialée. Je t'aime et je veux pas que tu t'en aille. Ces mots là, je ne pense pas que tu les liras mais j'aimerais au moins que tu les devines...


Vendredi 17 novembre 2006 à 22:26

Ce soir mon coeur a encore augmenté d'un grade
Lui déjà cassé en quatre, coupé en huit
Arcangel, mon coeur qui ne bat plus la chamade
A été broyé d'une manière fortuite

J'étais déjà "an heartlessangel" sans mes ailes
J'étais initié au goût de la cruauté
Et comme un vampire c'etait l'appel charnel
Qui m'avait oté toute mon humanité

Désormais mon âpre vie est toute tracée
Je dois faire souffrir l'humain pour exister
Mais voyez du destin je ne peux me réjouir

Vous croyiez surement que possèder un coeur  froid
Empèche tout sentiment et donc tout éffroid
Mais ici ne sont d'augure que mes blessures




Jeudi 16 novembre 2006 à 22:26

La carcasse des vieux corps ...
                                               S'affaisse.
S'affaissent les ventre mous et les chaires décrépites.
Mais la caresse reste.
                                Du bout des doigts rèches et ridés,
La caresse se fait douceur, la caresse se fait douleur.
Frolement d'oripeaux flasques,
                                                        Contacte d'ossements.
La peau se dilate, se frippe, s'empâte, se granule.
Les vieux jouent dans le chewing-gum
                                                  De leur graisse empactée.
Georges triffouille de caresses
                                         Dans la cellulite de Marguerite.
 Elle, roule sur la panse à bière de son buveur bien-aimé
Deux corps enlacés dans la beauté de leur déchéance
Tout deux proches et proche aussi la déchéance.
L'annihilation de leur existence
                                          s'envollera en lambeau d'extase.





Mardi 14 novembre 2006 à 21:34

Au vent qui hurle dans mon coeur,
Aux chimères d'horreur qui pleurent,
Ma folie dit emmène-moi
Emmène-moi là où le froid

Brûle mes entrailles béantes.
Emmène-moi où l'arbre chante
La sombre symphonie lubrique,
L'histoire d'une sympathique

Catin dans le fond des abysses.
Ici la solitude bruisse
Et dehors l'échappatoire

La jeunesse au purgatoire
Les grands-mères dans l'enfer
N'oseront regretter la Terre.






Dimanche 12 novembre 2006 à 1:49

Un jour c'est la fièvre qui attaque mon corps
Le lendemain mon estomac me brûle encore
Le soir dans la froideur je sens  le vers moqueur
Qui ronge chaque partie en mon interieur

Je dépérie à chaque seconde passée
Comme si l'esprit et le corps se détachait
Ma tête répudit ce que mon être endurait
Mes parties se disloquent en lambeaux arrachés

C'est un allergisant semblant des plus grisant
Que celui du rejet  violent d'un corps mourant
Le sang coule entre mes lèvres transparentes

Et mon corps meurt dans une danse décadente
La folie est syndrome de l'hypocondriaque
Dans un monde où tout se révèle empli d'arnaque



Vendredi 10 novembre 2006 à 23:54

Pour une fois ce sera sans poésie :
Personne ne vient plus ici
Je désespère un peu
Faut-il que je raconte ma vie?
Banalité de la majorité que j'ai maudit.

Ma vie elle est déjà écrite ici
Après tout je ne vous ai jamais dit
que je me levais à 6h30
Pourquoi aurais-je fais ainsi?
Il suffit de décoder les non-dit

Remarquer je compatis
Ma dépression chronique, quel ennuis!
Et mes histoire de coeur brisé
Fleurs fanées s'envolant dans l'infinit
Finalement je comprend que vous soyez partis

Je ne sui pas un modèl d'originalité
Ni une grande source de gaité
Faut-il que cet endroit soit de papier
Sans publication et ainsi fermé?



Vendredi 10 novembre 2006 à 23:38

Ceci est un appel à l'aide dans le vent,
Un coup de violon dans mes sentiments,
Un espoir qui désespère l'upercute
Un saut dans le vide sans parachute

Une enfant perdue dans les ruines intellectuelles
Un bateau face à la mer cuelle
Une enclume au milieu d'un lac
Un gamin de six ans à la fac

Une pelotte de laine sans fin
Une bouche sur laquelle s'acharne une main
Le faux écrivain et sa page blanche

Des ongles qui griffent mes hanches
Un pourriture qui  dans les trippes ronge
Et s'acharne même jusqu'à mes songes





Vendredi 10 novembre 2006 à 23:17

Quand j'ai eu quatorze ans
Je me souviens maintenant
J'ai vu mon sang coulant
Le long de mes vêtements

J'ai vu la torture des êtres
Qui possèdent les poignards
J'ai vu l'amour se transformer en cauchemar
Je me suis vue domptée par un maître

Catin ne maîtrisant plus rien
Putain se salissant les mains
Possédée par le démoniaque masculin

A quatorze ans je me suis suicidée
Avec le poignard qui m'a pénétrée
Entre des mains désabusées

Mercredi 8 novembre 2006 à 20:30

Soulagement d'une transmission
Ma douleur l'empoigne
Et rien ne l'épargne
Il me rêvait en soumission

Il m'a eu en décomposition
Et j'ai baffoué son égaux
Ma raison l'a vu en salaud
Il n'y aura plus corrélation

Et mon ange m'emmènera au ciel
Avec des lèvres sucrées comme le miel
Ainsi le démon restera punis par sa catin

Traité comme un chien
Battu par sa maîtresse
Maîtrisé à l'aide d'une laisse

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