Samedi 2 juin 2007 à 21:01

Ce soir les ombres dansent.
L'histoire recommence.
Heartless joue la luxure
Et d'une voix lubrique susurre :
"Sans regret j'embrasse l'impossible
Et attendant l'indicible."
Ses cheveux volent au vent,
Sourire sadique mais enivrant,
Du métal sur les lèvres
Elle frôle l'orfèvre.
Du bout des doigts
Elle ne le touche pas.
Mais du côté de la pensée
elle sait, elle s'est fait encore piéger.

Mardi 1er mai 2007 à 21:41

Et rien ne sera plus pareil
Mes larmes ne seront plus de vermeil
Au son de la douce et si belle...
Musique d'un violoncelle

Et le piano aurait beau
Me glisser les plus doux mots
Ou bien s'accorder à la guitare
Il ne m'enlèvera pas mon cafard

C'était le cris violent
D'un violon sanglant
Dont l'archet est tombé
Et le manche c'est brisé

(Et trois notes se sont échappées, pas de beauté, pas de réflexions, juste une enfant qui ne sait pas jouer du violon (même pas celle, le violon))


Vendredi 13 avril 2007 à 16:58

 Il avait désormais des traces bleues sur le visage, vestige de sa chute, chute physique et morale. Lui qui voulait profiter du beau temps le voilà cloué dans un lit, entouré des odeurs de pisse de vieux etde bouffe nauséabonde. Le voisin était un sombre fou, peut-être avait-il eu autre fois une peu plus de raison, et sûrement plus de dents aussi. Enfin une bien piètre compagnie. Et nous avec nos yeux piteux remplis de pitié, comme s'il était aveugle et inconscient. Des larmes à l'arrivée , des larmes à la fin;. Et une odeur de mort, de regret et de chagrin. L'odeur toujour sinueuse qui annonce doucement la sensation sombre, l'approche de la transformation de notre état de chair vivante à celui de charogne pourrissante.
 Je voulais te garder sur terre mais je vois qu'ici pour toi maintenant c'est l'enfer. Ce sont mes larmes qui coulent après les tiennes, et qui couleront encore le jour où tu te laisseras enfin emporter par la mort.
 Sombre regret mon cher magicien qui de voir votre magie s'échapper avec vos larmes...

Lundi 9 avril 2007 à 21:31

°Il faut que j'écrive, il faut que j'écrive, il faut que j'écrive°

Silence

//Connection cerveau main, main cerveau : //

...

//Connection cerveau main, main cerveau : //

HS

Tord-Boyaux c'est mon rat... Il a rencontré un Bébé dans mon estomac.

° J'écris ! J'écris !!!°

//Système nerveux : //

HS

Lundi 2 avril 2007 à 1:32

Je suis dans un autre monde
Seules les larmes me touchent
Elles frôlent mon visage
Quelque part sur un nuage
Au dessus des couches
D'une atmosphère immonde

La musique me berce
Mon coeur bat
Trop fort, je perds pieds
J'atteints la légèreté
Et pourtant je me sens las
Ma poitrine se perce

Au septième ciel de mes émotions
Les gens m'oppressent
M'a-t-on droguée
Je me sens volée
Je plane dans l'ivresse
Je n'ai plus aucune notion...





Samedi 31 mars 2007 à 23:23

Je me disais de nature neutre.
En vérité je n'avais aucune nature en ce groupe. J'étais pareil à un vampire face aux mortels, m'abreuvant de leurs histoires comme un parasite. Incapable de vivre tout à fait sans ni tout à fait avec, ils m'ignoraient. Aucune importance pour eux, et parfois aucune importance pour moi. Mais j'avais faim, faim de ces horreurs adolescentes, de ce sang qui coulait, comme un flux de paroles douces et assassines, dans leurs veines.
Le paysage glissait sur mon regard, le soleil me brûlait les yeux à petit feu. J'étais innocente folâtre, la poupée que jamais on n'idolâtre. Et contemplant le monde courant à sa perte, je me voyais fantôme parmi les hommes, homme parmi les fantômes. J'embrassais l'ombre sans la confondre, sans mis fondre. Et je voyais la démence m'effleurer, me toucher, me pénétrer. Je sombrais et je sombre encore aujourd'hui dans un endroit où la Mort est la seule sortie. J'en étais arrivé à refuser toute volonté mais toujours ma salive au goût de fer me rappelait de m'abreuver. Aucune substance à l'horizon. Partir avec eux n'avait rien changé, c'était ainsi, inéluctable.
J'étais visible au dessus et en dessous de la boîte terrestre, translucide sur celle-ci, existant  au travers des rares yeux réceptifs.

Vendredi 30 mars 2007 à 23:55

Faites-moi penser à poster un texte...
Voici une ou deux photos d'Angleterre












Jeudi 22 février 2007 à 21:32

...
Le vide
Le néant
Et les mots qui s'échouent avant


Dimanche 21 janvier 2007 à 20:44

Tu étais de ceux dont l'origine était plutôt pauvre : fils aîné d'une famille de petits paysans (excusez-moi je sais déjà que je me tromperais forcément, sa biographie je ne l'a connais pas vraiment. D'ailleurs je n'ai pas eu le privilège de vraiment connaître celui qu'il était, maintenant même lui ne se reconnaît plus vraiment, du moins je crois...). Tu devais être un adolescent ou bien un jeune adulte pendant cette putain de deuxième guerre mondiale. D'ailleurs je t'ai déjà entendu parler des américains, amenant les premières cigarettes ou rigolant de ta couleur de cheveux. Tu étais roux avant d'avoir ces cheveux d'un blanc de neige. Peut-être te surnommait-on poils de carotte. Tu as toujours les yeux bleu, heureusement que cela ne change pas. Tu sais ils sont très beau tes yeux même maintenant que je vois cet appel rempli de questions, même maintenant que la mort s'y reflète...  Tu avais le sang magique de celui qui sait où est l'eau. Tu savais manier la baguette de coudrier... Et puis tes mains aussi étaient magiques, la douleur des brûlures tu savais comment la calmer... Es-tu toujours aussi magicien ? Non je ne veux pas savoir, je sais, je sais qu'un jour tu sauras voler mais pas maintenant, hein? Je me souviens de mes yeux d'enfant. Cet air de grand homme, d'homme immense malgré que tu fasses quelque un mètre soixante-dix. Cette homme qui aimait tant mon petit frère, son deuxième petit fils ... Toi qui n'avait pas eu de garçon tu devais être heureux...Comme ce jour où tu souriais face à ta première petite fille... Belle photo de vos deux rires réunis... Mais revenons à ton passé qui m'est tant inconnu, à ta grandeur inexplicable,  cette manne impressionnante des grands hommes. On t'aurait cru Noble. Descendant directe de quelques Louis XIV. Ta façon de parler, ta culture... toi à qui on avait refusé d'offrir des études, toi le petit fermier. Ta prestance t'aurait valut le bottin mondain. D'ailleurs ces gens là tu les côtoyais naturellement. Et comme l'un des leurs, malgré ton mauvais caractère, ils te considéraient. Tu étais leur garde forestier et leur égale. Tu étais un grand homme avec ses énormes coups de gueule faisant trembler la famille entière... Ne te parlons pas de politique... Même aujourd'hui...Un jour promis j'écrirais pour de vrai, pour que tout le monde se souvienne que toi, simple petit paysans tu avais valeur d'un roi... Roi inapprochable même pour moi. Et puis aujourd'hui, on oubli parce que de toute façon toi aussi tu t'oublis... Personne ne te ressemble personne n'a ta valeur et même si je ne m'en rends compte que trop tard personnes n'aura autant de valeur que toi dans mon coeur... (Ne t'en vas pas, pas ce soir ...)

Lundi 15 janvier 2007 à 21:03

Devant nos écrans de délices
Je souffre de l'amer  supplice.
L'ombre d'un cavalier de coeur
M'entour de trop de douceur.

L'âme s'accable de caprices
Se complait dans d'écoeurant vices.
L'affable enfant pudique pleur
Sur ses mains lubriques en chaleur.

C'est dans le désir que je glisse,
Ce fantasme au fond de l'abysse
Qu'il faut toucher malgré la peur
Pour enfin vaincre la noirceur.

Devant nos écrans de délices
Flotte le parfum de l'Iris
Reflet de cet été en fleur
Eté virtuel manquant d'odeur





<< Page précédente | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | Page suivante >>

Créer un podcast