Dimanche 23 décembre 2007 à 0:27

  Là sur les pavés, les autres agglutinés, face à la "beauté" illuminée d'une froide nuit d'hiver.  Ils marchent sans se soucier de la terre qui saigne pour ce noël incandescent, noël sur une rivière qui pu le polluant. Les autres sont là,  la foule comme une entité...inexistante. Quelques rapides bonjours, des "ça va?" sans détour. Magnifique fresque, représentation de nôtre société, sans douleur, sans froideur, sans mort, sans horreur. Toujours ces apparences, ces semblants d'appartenance, cette fresque magnifique qui donnerait envie de pleurer par sa beauté... Une fresque qui cache les crachats de fumées noires, un masque devant le visage du nauséabond... Et mes yeux qui pleurent ... A quoi bon ?

  °Je marche pieds nus dans une herbe verte, un vert presque bleu. Je sens chaque goutte de rosée glissée doucement sous mes pas, au loin j'aperçois un bel oiseau... Oui, c'est un corbeau... Ces plumes sont d'un noir profond et même d'ici je peux voir le doux reflet du ciel parcourir ses ailes. L'arbre sur ma gauche est tortueux. Il a des branches basses et grosses et solides. Me prends l'envie d'y grimper. Je sens le battement de sa sève maintenant, j'ai mis du temps ... toute la journée. C'est ici que je dormirais ... Je marche pieds nus dans l'herbe verte, et bientôt mes pas foulent le goudron. °

  Je marche, il fait flou autour de moi. Quelques rapides bonjours, des " ça va? " sans détour. Les sabots artificiels frappent les pavés, martèlent le goudron déjà abîmé. Une tâche sombre sur le sol que personne ne semble remarquer, un chapeau au milieu du trottoir, un clochard. Des odeurs de pain en spray accompagnent un tas ordonné de zombis affamés. La fourmilière grouille, tous se pressent à tout dépenser. Les billets volent au vent d'une main de passant à celle du marchand. Les voitures s'entassent, l'air s'encrasse. L'air s'encrasse, quelques rapides bonjours des "ça va? " sans détour, ma tête marche pieds nus dans l'herbe verte  mes doc. Martens condamnées à fouler  les pavés pétrolés.





Mercredi 28 novembre 2007 à 21:06

Le prolongement d'un membre amputé depuis douze soleils suintait toujours dans les bas fonds d'un étrange tiroir à paumés. Douze soleils et douze morceaux de lune que je traînais ma main sans son appendice devenu naturel...douze nuit à écouter mon coeur battre à en rompre la cicatrice de mon moignon...Il était là dans cet asile pour oubliés et je l'ai enfin récupéré... greffé à nouveau je le sens dans ma paume, l'essaye hésitante, mes gestes sont peu assurés. Clac! Soulagement mon cher Panasonic et de retour...





Lundi 26 novembre 2007 à 21:24

Dans cet espace où il faut donner de sa personne pour chaque travail à accomplir, j'ai l'impression d'émietter mon esprit, d'amenuiser mon corps. Et chaque lambeau qui part n'est qu'immonde poussière ne valant pas la peine d'être regardée. Je me désintège en copeaux de bois, de la sciure pour un mélaminé de chez Ikea.

Mercredi 7 novembre 2007 à 0:02

J'aurais eu envie d'écrire un tas d'injure
une sorte de putain de chiote de merde de catin dépravée et puante, scabreuse et stupide pute batarde, fille de chienne, amorphe salope, connasse puérile, vaginocrate dépravée, pouffiasse écervellée...

quelquechose dans le style mais en plus long

Un gros tas d'immondices

Une accumulation de mots plein de vices

 Un défouloir a horreur tonitruante

Une sorte de crevasse béante

Et l'effet des ordures jetées

Ou plutôt de la chasse d'eau tirée


(Remarquons le manque total de rapport entre cette photo et les mots jetés à tord et a travers au dessus...)



Samedi 27 octobre 2007 à 21:21

Il faisait frois, dehors il neigeait. Le feu dans la cheminée était éteind et les radiateur ne marchaient plus. Le chat miaulait à la porte. Les voisins étaient en vacances. Je voyais défiler la foule face à moi, comme si elle était réelle et qu'elle passait trop vite. Il faut arrèter de se poser tant de questions... Ah ? Comment  fait-on ? Nous sommes ce que les autres voient de nous ... Et quand ils ne nous voient plus ? Quand nous souffrons nous pouvons nous décharger sur les autres, il en résultera une santé parfaite malgré la souffrance  et quand il n'y a plus perosonnes sur qui décharger les horreur de notre tête ? Nous nous déchargeons sur nous même... De l'ulcère à l'estomac à la scarification ...  Des coeurs que j'ai brisés au miens que j'ai immolé ... Heartless ... Dehors il neige, dans ma tête c'est un desert de glace et le vent polaire parcourt toute mon échine... j'ai pourtant chaud à la tête.  Les ombres caressent mes joues , les larmes parfois aussi. L'aurore boréale me ravie. Libères-toi ... Laisser les autres percer la vérité au-delà de celle que je leur laisse ...
Le résultat est toujours le même : des flots de silence coulent de mes lèvres... Les pages de ma tête restent blanches... Cerveau ankylosé.

Vendredi 19 octobre 2007 à 20:34

Regarder le temps qui passe,



































l'esprit se troubler





















et la nuit tomber

Vendredi 19 octobre 2007 à 20:25

En ces jours sombres où je triture mon esprit pour pouvoir en sortir des mots qui ne viennent pas, j'aimerais juste me souvenir des moments simples où le soleil se couche sur ma ville. Les images depuis un certain temps maintenant laissent place aux mots. Le cerveaux  en veille mais les yeux grands ouverts je me laisse à contempler ce qui m'entoure... ce qui suit est juste pour le plaisir des yeux (ou bien le déplaisir après tout)...



Samedi 15 septembre 2007 à 0:04

 Le bonheur c'est une minute, une seconde où tout paraît simple, limpide. Impression d'être comblé de n'avoir besoin de rien d'autre, rien d'autre que l'instant présent et la chaleur qui emplie notre corps.

 La tristesse est comme une vague, une vague bleue qui submerge,  une vague plus ou moins grande parfois gigantesque qui recouvre le sable chaud en une fraction de seconde. Sable froid suintant l'eau salée. Et le soleil pour le sécher, le réchauffer.

 Mais la souffrance, elle, détruit. Vague de pétrole qui inlassablement déverse sur le sable blanc la noirceur collante des plaque de mazoute. Chanson  lancinante, bruit de font interminable, musique d'ambiance étouffante. La souffrance est un lierre qui s'enroule tout le long de votre corps ; un rat qui traverse votre trachée et remue le moindre coin de vos intestins, dans le but de chercher la sortie... en vain.


 

Définitions subjectives au clair d'une lune soupiré par Beethoven, et comme une couverture dont vous refusez la séparation la mélancolie vous enlace ; cela pourrait presque paraître fugace...

Mercredi 15 août 2007 à 21:37

Ah...

...finalement non

Etat d'âme : Vous avez vraiment cru que j'en avais une ?



Euh je reviens de Venise aussi :




Et de Slovénie :

 

Et puis oui je  mange nimporte quoi en vacances na ! :



Mardi 3 juillet 2007 à 13:45




    Suffisament
                             entourée
                                                   pour
                                                                 se
                                                                           sentir
                                                                                           seule...

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