Le bonheur c'est une minute, une seconde où tout paraît simple, limpide. Impression d'être comblé de n'avoir besoin de rien d'autre, rien d'autre que l'instant présent et la chaleur qui emplie notre corps.

 La tristesse est comme une vague, une vague bleue qui submerge,  une vague plus ou moins grande parfois gigantesque qui recouvre le sable chaud en une fraction de seconde. Sable froid suintant l'eau salée. Et le soleil pour le sécher, le réchauffer.

 Mais la souffrance, elle, détruit. Vague de pétrole qui inlassablement déverse sur le sable blanc la noirceur collante des plaque de mazoute. Chanson  lancinante, bruit de font interminable, musique d'ambiance étouffante. La souffrance est un lierre qui s'enroule tout le long de votre corps ; un rat qui traverse votre trachée et remue le moindre coin de vos intestins, dans le but de chercher la sortie... en vain.


 

Définitions subjectives au clair d'une lune soupiré par Beethoven, et comme une couverture dont vous refusez la séparation la mélancolie vous enlace ; cela pourrait presque paraître fugace...