Dimanche 21 janvier 2007 à 20:44

Tu étais de ceux dont l'origine était plutôt pauvre : fils aîné d'une famille de petits paysans (excusez-moi je sais déjà que je me tromperais forcément, sa biographie je ne l'a connais pas vraiment. D'ailleurs je n'ai pas eu le privilège de vraiment connaître celui qu'il était, maintenant même lui ne se reconnaît plus vraiment, du moins je crois...). Tu devais être un adolescent ou bien un jeune adulte pendant cette putain de deuxième guerre mondiale. D'ailleurs je t'ai déjà entendu parler des américains, amenant les premières cigarettes ou rigolant de ta couleur de cheveux. Tu étais roux avant d'avoir ces cheveux d'un blanc de neige. Peut-être te surnommait-on poils de carotte. Tu as toujours les yeux bleu, heureusement que cela ne change pas. Tu sais ils sont très beau tes yeux même maintenant que je vois cet appel rempli de questions, même maintenant que la mort s'y reflète...  Tu avais le sang magique de celui qui sait où est l'eau. Tu savais manier la baguette de coudrier... Et puis tes mains aussi étaient magiques, la douleur des brûlures tu savais comment la calmer... Es-tu toujours aussi magicien ? Non je ne veux pas savoir, je sais, je sais qu'un jour tu sauras voler mais pas maintenant, hein? Je me souviens de mes yeux d'enfant. Cet air de grand homme, d'homme immense malgré que tu fasses quelque un mètre soixante-dix. Cette homme qui aimait tant mon petit frère, son deuxième petit fils ... Toi qui n'avait pas eu de garçon tu devais être heureux...Comme ce jour où tu souriais face à ta première petite fille... Belle photo de vos deux rires réunis... Mais revenons à ton passé qui m'est tant inconnu, à ta grandeur inexplicable,  cette manne impressionnante des grands hommes. On t'aurait cru Noble. Descendant directe de quelques Louis XIV. Ta façon de parler, ta culture... toi à qui on avait refusé d'offrir des études, toi le petit fermier. Ta prestance t'aurait valut le bottin mondain. D'ailleurs ces gens là tu les côtoyais naturellement. Et comme l'un des leurs, malgré ton mauvais caractère, ils te considéraient. Tu étais leur garde forestier et leur égale. Tu étais un grand homme avec ses énormes coups de gueule faisant trembler la famille entière... Ne te parlons pas de politique... Même aujourd'hui...Un jour promis j'écrirais pour de vrai, pour que tout le monde se souvienne que toi, simple petit paysans tu avais valeur d'un roi... Roi inapprochable même pour moi. Et puis aujourd'hui, on oubli parce que de toute façon toi aussi tu t'oublis... Personne ne te ressemble personne n'a ta valeur et même si je ne m'en rends compte que trop tard personnes n'aura autant de valeur que toi dans mon coeur... (Ne t'en vas pas, pas ce soir ...)

Lundi 15 janvier 2007 à 21:03

Devant nos écrans de délices
Je souffre de l'amer  supplice.
L'ombre d'un cavalier de coeur
M'entour de trop de douceur.

L'âme s'accable de caprices
Se complait dans d'écoeurant vices.
L'affable enfant pudique pleur
Sur ses mains lubriques en chaleur.

C'est dans le désir que je glisse,
Ce fantasme au fond de l'abysse
Qu'il faut toucher malgré la peur
Pour enfin vaincre la noirceur.

Devant nos écrans de délices
Flotte le parfum de l'Iris
Reflet de cet été en fleur
Eté virtuel manquant d'odeur





Samedi 6 janvier 2007 à 23:25

Horrible ennui que celui du désir inassouvi,
J'oserais blasphémer les non-dits de la poésie
Pour pouvoir avouer que je suis piquée de folie
Mon coeur a fondu pourtant je me sens toujours aigrie

Ô qu'as-tu osé faire ?
N'as-tu pas honte de m'avoir conduit à l'enfer ?
Enfant impatiente plongée dans l'attente
Tourne en rond comme un papillon dans une tente

J'aimerais hurler, gronder, t'implorer, pleurer,...
Mais à quoi bon, puisque personne ne peut m'écouter
Tu déroutes mes vers dont la rigueur part en lambeaux
Mon dieu ! La douleur m'enverrait au tombeau

Mon coeur bat mais pourquoi?
Moi qui avait réussi à le rendre froid
J'ai la faim coupée, le souffle aussi
Et la poitrine écorchée par la vie

J'ombre et m'affaisse, me transforme sans cesse
Mutation si douloureuse qu'elle me blesse
J'aurais dû rester sèche
Je n'aurais pas dû fissurer la brèche...



Jeudi 4 janvier 2007 à 14:33

Aujourd'hui j'ai juste peur du silence,
Mais combler les vides par des mots sans importance,
N'est ce pas aussi un forme de silence...                  ?

Juste un "prototype haïku" pour réfléchir et laisser les autre parler quand nous n'avons rien à dire : (cliquez sur l'image)



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