La carcasse des vieux corps ...
S'affaisse.
S'affaissent les ventre mous et les chaires décrépites.
Mais la caresse reste.
Du bout des doigts rèches et ridés,
La caresse se fait douceur, la caresse se fait douleur.
Frolement d'oripeaux flasques,
Contacte d'ossements.
La peau se dilate, se frippe, s'empâte, se granule.
Les vieux jouent dans le chewing-gum
De leur graisse empactée.
Georges triffouille de caresses
Dans la cellulite de Marguerite.
Elle, roule sur la panse à bière de son buveur bien-aimé
Deux corps enlacés dans la beauté de leur déchéance
Tout deux proches et proche aussi la déchéance.
L'annihilation de leur existence
s'envollera en lambeau d'extase.
Jeudi 16 novembre 2006 à 22:26
Commentaires
Par wattie le Samedi 18 novembre 2006 à 14:25
La vieillesse avant la fin naturelle, inévitable et souvent cruelle. Ca me hante toujours cette fatalité. C'est pour ça que nous ne devons pas gâcher nos beaux jours
Par Lundi 20 novembre 2006 à 22:36
le c'est magnifique,la photo est vmt très belle!bravo!
Par Mercredi 20 décembre 2006 à 21:15
le J'aime beaucoup ce poème...
Je ne sais pas...
de la pureté...
Sans aucun doute.
Je ne sais pas...
de la pureté...
Sans aucun doute.
Par Lundi 15 janvier 2007 à 16:46
le courageux photographe, tout de même. Il reussi à rendre la scene malgres tout hors d'atteinte...
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://heartlessangel.cowblog.fr/trackback/1348658