Lundi 25 septembre 2006 à 13:06

Sentir couler la divine beauté

Sentir m'effleurer le drapé

Le rouge qui m'entoure

D'une passion comme l'amour

Et tacher ma culotte en dentelle

Le rouge qui coule de mes prunelles

Il m'aspire dans l'abîme

C'est le noir infime

Le rouge coagule

Goutelettes ou bulles

Et mon sourire

Le rouge me transforme en vampire

Je m'approcherais de ton coup

Tu ne le sauras pas du tout

Le rouge en toi disparaitra

Car il me nourira





Vendredi 15 septembre 2006 à 23:40

Un tas rouge sanguinolent

Affalé le ventre à l'air

C'était un magnifique cheval blanc

Il a finit les tripes à terre

Fauché par le marchant

Le cher propriétaire du cheval

L'avait remplacé par moins encombrant

Evidemment c'était plus rentable

A cinq litres au cent

Au lieu du ballot de foin quotidien

Et oui le cheval s'appelait gourmand

Forcément le combat était vain

Alors voyez  maintenant

Voiture ou cheval blanc

Y a plus de questions vraiment

Mais faut-il vivre avec son temps?



Mercredi 13 septembre 2006 à 22:44

A force de respirer les vapeurs sanglantes
De tout ces vivants en sens interdit qui me hantent
Je forme cette sombre bulle savonneuse
Dans laquelle j'étouffe mes abîmes glorieuses

Du prompt avi de mes rares fréquentations
Ce n'est pas moi mais le grand monde qui est con
Masse non pas uniforme mais homogène
Et puis goutte d'huile dans l'eau qui les gène

Cette huile avec qui jamais on ne se mèle
Par peur de l'inconnue; l'humain de base est cruel
Il l'a déjà montré dans son cercle fermé

Pour les blancs,  les noirs se trouvaient dans les nègriers
Pour les bancs encor la peau rouge des indiens
n'est que pretexte pour le sang coulant pour rien...




























Samedi 9 septembre 2006 à 23:59

J'veux un génocide, qu'il ne reste que les artistes et qu'il se suicident s'ils sont trop tristes. Je ne suis pas bisard , j'ai juste le cafard qui se fait bouffer par un lézard. Je sais je débloque et je me moque de ceux qui voient en moi la loque qui ne marche qu'à la dope. Chui pas une camée juste une cramée. Une enfant de coeur qui croyait au bonheure. Il s'est tiré avec mémé, il est partit avec papy Louis... Alors dans la mort peut-être je pourrais le trouver...

Samedi 9 septembre 2006 à 22:59

Sur les marches elle l'attendait dans la nuit noire
Elle avait les yeux grands remplient d'espoir
Elle sentait que la vie était éphémère
Elle n'osait dire qu'elle voulait sa mère

Elle s'était tue pendant longtemps face à moi
Après tout c'est vrai je ne la connais pas
Et maintenant j'apprends le silence pesant
Celui d'un espoir minant les yeux d'un enfant

J'ai appris au hasard les yeux dans le brouillard
L'histoire d'un coma où il était trop tard
Un soutient que j'aimerais qu'elle me demande

Sur ma colline de peines face à mes landes
J'implore la douleur d'ombre de m'envahir
Je veux la voir avec un sourir qui respire









Vendredi 8 septembre 2006 à 21:57

Dans la beauté de tes yeux larmoyants qui étoilent le ciel,

De ta bouche sucrée et gonflée d'amour au goût de miel,

La suave idée d'une larme qui coule sur ton corps

Effleure montagnes et vallées à leur aurore.

Ce brumeux temple de ton âme décrépie.

Ces formes que les autres t'envient.

Une image angélique de toi.

Le doux carrelage froid,

Salle calme et blanche.

Plus de revanche.

Angélique

Idyllique,

Morte

Mardi 5 septembre 2006 à 21:59

Figure contorsionnée du manque amoureux
Mais le rire et le nez rouge d'un clown joyeux
Peut-être encore une substance anodine
Et dans la tête de la nitroglycérine

Quelque chose qui ressemble à de l'explosif
Et puis qui en devient un état maladif
Vous allez vous dire encore une de droguée
Mais c'est le manque de toujours qui m'a saoulé

Toujours ce sujet coincé entre la rentrée
Et la mort. Et ce qui arrive sans tarder
J'en connais déjà qui en ont pris à perpette

Mais bizarrement ils sont heureux, heureux à deux
Ils sont pourtant des enchaînés, les malheureux
Seraient-ils bêtes ou alors je me perds la tête




Lundi 4 septembre 2006 à 20:39

Douce amère
Une salinité qui m'encombre la gorge
Comme si la mer état en marge
Une saveur venant de terre

La saveur d'un extase qu'on enterre
C'est la fin
La fin des joies sans matins
La fin des soirs où je erre

Vil homme que celui
Horrible Napoléon
Jouant fort de ce clairon
Qui nous annonce que notre vie est ici

Encore deux ans
Labeur du lycée
Avec ces options de taré
Oublions notre temps

C'est pour eux maintenant
qu'il se consacre
que nous faisons un massacre
Dans nos cerf-volants


Dimanche 3 septembre 2006 à 0:02

La douceur de tes griffes sur ma peau en sueur
La saveur d'if grisante, bien-être et bonheur
Mon poison éternel qui me rend immortelle
Petits clous de mes pieds qui me donnent des ailes

Toi cet être désirable qui me dégoutte
J'ai l'eau à la bouche : immondice que je goûte
Mes phrases assassines sont la preuve d'amour
Je m'envole bas comme une plume à pas lourds

J'ai la liberté d'être enfermée dans le noir
La liberté tragique sans échappatoire
Mon paradoxe logique comme ecchymose
Mes absurdes vers comme lymphatique prose

Ne trouvez pas midi à quelques quatorze heures
Il y a juste la pluie sous un soleil tueur
Et les rumeurs d'une calme et belle tempête
Que j'offre au doux maux tambourinant ma tête






Lundi 28 août 2006 à 22:49

Face à face avec soi-mêm' dans le reflet noir
Juse envi de te dir' que je t'aime , ce soir
Oui tu me manques au moins autant que ta guitare
Petite grande soeur dehors il se fait tard

Personnage de couleur au milieu des sombres
Moi derrièr' l'amour qui me traîne comme une ombre
Toi et ton idyllique amoureux qui m'encombre
Des rêves, des espoirs d'atteindre la pénombre

Et comme si je me lovais dans la tristesse
J'étale mon malheur, signal de détresse
Mais pour toi je ne dois pas avoir de faiblesse
Tu es beauté splendide du bonheur, princesse

Petite ange du paradis chante moi ta douce mélodie mais ne fais pas comme Orphée ne te retourne pas je suis là juste derrière toi...



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