Le chant funeste se prolongeait dans la nuit... inhabituel. Les corbeaux ne s'entassaient plus sur les arbres. Ils volaient, tournoyant comme des charognards au dessus d'une proie invisible.
Encadrant l'étrange lumière, deux colonnes d'un dorique massif soutenait le petit toit de marbre gris. Quelques tâches de mousse adoucissait l'aspect dure de la pierre employée pour le sol et les murs.
Le bruissement du vent dans les feuilles n'endormait plus personnes, pas même les habitants si paisibles de ce lieu de recueillement. Le gravier crissait malgré les rues désertes. Et sous forme de grêlons le pourpre ciel pleurait.
Sina était morte de froid. Les autres lui ouvraient grands les bras...