Lundi 28 août 2006 à 22:49

Face à face avec soi-mêm' dans le reflet noir
Juse envi de te dir' que je t'aime , ce soir
Oui tu me manques au moins autant que ta guitare
Petite grande soeur dehors il se fait tard

Personnage de couleur au milieu des sombres
Moi derrièr' l'amour qui me traîne comme une ombre
Toi et ton idyllique amoureux qui m'encombre
Des rêves, des espoirs d'atteindre la pénombre

Et comme si je me lovais dans la tristesse
J'étale mon malheur, signal de détresse
Mais pour toi je ne dois pas avoir de faiblesse
Tu es beauté splendide du bonheur, princesse

Petite ange du paradis chante moi ta douce mélodie mais ne fais pas comme Orphée ne te retourne pas je suis là juste derrière toi...



Lundi 28 août 2006 à 19:00

Au croisement de nos regards, j'ai tout de suite compris qu'il était dangereux... J'ai tout de suite compris qu'il me ferait du mal et surtout j'ai tout de suite vu que je serais irrémédiablement attirée par lui. Il avait ces cheveux noirs aux reflets bleus qui coulaient comme une rivière sur ses épaules pouvant soutenir le monde sans le laisser paraître. Le teint de la pleine lune en ses plus belles nuits était le sien. Il avait le sourire envoûtant de ceux qui se savent emplit de charmes. Il marchait dans la ruelle et nos regards se sont effleurés. Il ne s'est pas arrêté. Je ne pensais pas qu'il le ferait mais je l'espérais tout de même. De dos il ne paraissait pas moins beau, sa carrure n'était pas imposante mais sa posture forçait le respect. J'avais les yeux qui brillaient. J'étais à la fois ébahie et déçue. Je ne le revérrais plus...Enfin c'est ce que je croyais...



Lundi 28 août 2006 à 18:27



-Eh Ooooooooooh!
°Des bruits de gouttes tombant dans une flaque, l'odeur d'humidité, et le manque de luminosité, tout porte à croire que nous sommes ici dans une grotte...°
- Y'a quelqu'un ?
° Bon c'est un peu cliché tout ça, je vais finir par me faire bouffer par un ours...°
-Aïe!
° Génial en plus, il y a des conneries qui traînent par terre°

-Eh mais tu es folle !

-Euh... C'est qui?

-T'occupe pas de ça c'est pas important ! Arrête de traîner des pieds et regarde où tu marches ! Il faut être cinglée pour venir par ici ! J'espère que tu es vaccinée contre le tétanos...

- Pourquoi on est où là ?

- Dans sa boîte!

- Sa boîte ?

- Oui sa boîte ! Et à mon avis tu lui as foutu un sacré mal de crâne !

- Mais de quoi tu parles ?

- On s'en fou bon allez je te ramène à la sortie tu as fait assez de dégâts pour aujourd'hui...

- La sortie mais je ne sais même pas comment je suis rentrée !

- Quoi ?  °Et merde ! Une nouvelle venue. °
- Eh bien... Bienvenu à toi !  Etant donné que tu es le pure produit de son imagination pas question pour toi de décamper. Et arrête de traîner des pieds tu vas lui faire mal au crâne !
Bon c'est quoi ton nom?

-Je m'appelle Féessemblant

-Ah... ° Et bien on est pas sorti de l'auberge ! °

  

Dimanche 27 août 2006 à 22:46

Encore ce soir L'enfant broie du noir
Mais quand décidera-t-elle d'arrêter ce cauchemar?
Encore ce soir l'enfant pleur
Devant une chanson sans bonheur

Encore ce soir l'enfant voit
Que le joie ne la touche pas
Encore ce soir devant la tristesse
L'enfant enlacée se laisse

Encore ce soir mais demain
Elle voudrait qu'on lui tende la main
Encore ce soir elle perd l'espoir
Et demain elle broiera toujours du noir

Encore ce soir elle a froid
La solitude lui laisse l'émoi
Encore ce soir elle est seule
Enroulée dans ce qu'elle voudrait être son linceul

Mais sa tristesse n'a pas de raison
Et elle regarde le monde qui ne tourne pas rond
Et son corps qu'elle ne comprend pas encore
Elle est dans l'ombre d'une impression de mort






Jeudi 24 août 2006 à 22:40

C'était une robe cousue de fils blancs comme cette histoire... Elle était trouée ou dentelée comme vous voudrez, il lui manquait des morceaux de mémoire. Elle aurait voulu être une robe de mariée. Mais la vie l'avait abîmée. Elle avait crue l'an passé qu'enfin elle servirait. Mais le costard s'était barré avec une catin des riches quartiers. La vieille robe défraîchie dans une boîte oubliée continuait de rêver. Un jour, elle y croit encore ce soir, un costard viendra l'embarquer et devant l'autel ils iront se marier.
      Et puis finalement un enfant fourra son nez dedans la boîte et avec c'est grand yeux émerveillés il déplia la robe vieille et toute chiffonnée. Il joua avec une éternité. Son prince charmant elle l'avait trouvé dans les yeux innocents d'un enfant.

Mercredi 23 août 2006 à 23:09

Je rêve toujours de l'amour éternel

Mais toujours ces complaintes sempiternelles

me bloquent les ailes

Serais-je une succube sans charme

Qui incuberais le drame?

Oh oui ! vous pouvez planter vos armes

Mon corps connaît si bien votre hargne

Que je m'enfermerais dans un bagne

Ou deviendrais borgne

pour éviter les sarcasmes

Et si ma mémoire fait des spasmes

Elle aura au moins l'amabilité de me laisser des fantasmes

Mon passage sur terre

je le rêve emplit de lumière

Mais mes espoir finissent en enfer

Car le bonheur sitôt enfleuré

S'envole comme le pollen des fleurs fanées

Au loin vers d'autres contrées






Mercredi 23 août 2006 à 19:16

Il était beau comme un dieu brûlant du soleil.
Son nom sonnait miel aux hétéroclites oreilles.
Il aimait répéter sans cesse ma princesse
A toutes les femmes même aux prêtresses.

Sa peau que nous aurions dit noircie au charbon
Attirait tous les yeux des femmes du salon.
Il aurait été un  prince en un temps jadis
Mais en ce monde il n'est prince que des abysses.

Son pays loin derrière la mer des tourments
Dans laquelle loin d'une terre rouge il vit le sang.
Les chaînes qui ne veulent pas qu'on se déchaîne

Et ces pâleur mortuaires inspirant crainte et haine.
Tangue la haine nous avons trompé nos frères ;
Tangue le sang nous avons usurpé nos pairs.




Lundi 21 août 2006 à 23:42

Ton sourire était éguisé comme la lune en son plus fin quartier. Tu me parlais de l'amour comme on parle d'une atrosité trop dure à supporter. Tu te taisais. Et moi je souriais. Je pensais : Ô L'Ange, dans la pureté de ta voix, tu nous emmène avec toi dans ce ciel si bleu, celui de tes yeux... Admiration lancinante ou envieuse maladive et contemplative. Ah tes envies vomitives ! Tu es trop paradoxale n'espère pas en ressortir moins sale me chuchottait le cher Bébé... Tu as déjà eu l'amour qui dure toujours, et alors maintenant tu es une écorchée ! dit le patin. Je ressortis des discussions de ma tête. Ton sourire était toujours là à demi caché par les ombres que tu aimais laisser sur ton visage. Il avait maintenant l'air tranchant et la blancheur de tes dents se reflettait avec la lune. Tu t'approchas de moi je crus au baiser que tu allais déposé, j'avais cru encore une fois en l'amour. Ton sourire était une arme qui fit couler toutes les larmes jusqu'au trépas de l'âme...

Dimanche 20 août 2006 à 22:54

Comment peut-on donner de l'espoir sans y croire ?
Tu n'arrêtes pas de me répéter qu'il faut relever la tête
Moi je l'enfonce profond dans l'oreiller pour être sur ma planète
Même si la vie ainsi peu paraître accessoir

Comment peut-on donner de l'espoir sans y croire ?
Tu me dis sans arrêt : il faut profiter de la vie
Et moi je cours après le bonheur qu'on me crie
Je cours, je cours, mais c'est aussi inutile qu'illusoire

Comment peut-on donner de l'espoir sans y croire ?
Après ce que tu me dis je m'attends à de la joie
Mais chez toi encore ce soir ce n'est pas vraiment ça
Y'en a marre d'être une grenouille sous un arrosoir

Je veux de la pluie
De la vraie pluie qui rie
Et dessous frémir
La pluie qui fait plaisir
Les larmes du ciel
Qui sont si belles
De la pluie froide à  en attraper une tumeur
Pour que dessous je sente les gouttes de chaleur
Parce que sous la douche encore je pleur
Mais peut-être  pour une fois de bonheur

Samedi 19 août 2006 à 19:52

Je suis un papillon qui aspire à la hauteur.
Mais j'en ai peur comme du bonheur.
Je rêve d'une chanson aux envolées lyriques.
Mais ma voix déraille, je suis un moustique.

Moi qui rêvait d'être un vampire
Majesteux en cape de cuir.
Notre seul point commun
Est notre goût du sang humain.

Papillon de nuit, je sais pourquoi tu fuis.
Moi aussi la lumière m'éblouie.
Et la beauté de ceux du jour
Ne nous permet plus de croire en l'amour.

Divine éphémère
Qui rêvait de voir la mer.
On t'admire maintenant
Dans ce cercueil entouré d'argent

Ici il fait beau
Là haut chantent les oiseaux
La brume douce rafraîchie la rose
Alors pourquoi suis-je si morose?





<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast