Mardi 8 août 2006 à 19:40

Que la honte me condamne à la déraison
Car face au maître tout me semble dérison
Là Baudelaire, Rimbaud, Hugo, De Ronsard
Dans leur tombe se moquent des mots de hasard

Ici sur le papier tout est écrit, pourtant...
Les mots volent et personne ne comprend le chant
Quelques élites d'un papier ennuagé
La folie de certaines personnes agées

Sur la toile on tisse des dentelles d'ado
Baratin enfantin d'abassourdissants mots
Mais peut-être que quelques-uns seront Rimbaud

Je ne me fais pas d'illusions contradictoires
Mes mots ne sont que maux risibles et dérisoirs
Je ne serais qu'un têtard en face d'Eluard



Mardi 8 août 2006 à 18:23

Dans le froid glacé et empourpré de fissures
Dans l'effroi gelé qui donne des engelures
Ma main frôle le fantôme que tu me laisses
Et toujours ce chuchotement que l'arme blesse

A la chaleur miroitante d'une chandelle
Avec la plume arrachée à l'angélique aile
Je t'écris avec tous les mots que tu me laisses
Et toujours ce chuchotement que larmes blessent

A l'aurore de mes rêves noirs craquelant
L'inespérante trêve de rires d'enfants
Virevolte dans cette tête emmurmurée

A l'aube de ce chagrin d'abîme saignant
La chute visible laisse place vacante
A l'invisible effondrement intéressant





Lundi 7 août 2006 à 19:49

Who are you? Where am I?
Corrélation de deux êtres
Qui me tord les entrailles
Leurs corps s'entremêlant
Met à nu mes failles
Cet amour mauvais tour
Depuis toujours m'assaille
Leur fièvre brûlante
M'entaille
Now I know, you are the putrefaction of the love .
And I'm in the fucking place of the nothingness.





Lundi 7 août 2006 à 14:21

Idylle de rêve
Dans un monde sans trêve.
Sang trêve
La haine s'élève.

Idiote amère
Qui déblatère
Dans une bulle en verre
En dehors de leur guerre

La sienne
Sa haine
Sa guerre
Sur terre

Se battre
Se débattre
Quotidien
Mais vain

Alors l'Idiote
Plongée dans l'Idylle
Petite sotte
Elle est une Idiliote

Lundi 7 août 2006 à 13:25

L'eau croupie de mon crâne fracturé
Boue en moi à l'aurore d'une haine.
L'exorciser grâce à mes sales veines
Laisser couler le flot de ma peine tuée.

Noyée gisante dans un pot de fleur
Ressuscitant sur la chaîne de ses mots.
Ablution ayant duré trop longtemps
Je me crache derrière le bonheur

Ici l'enfant n'existe que dans ma tête
Maintenant sans toi jamais je ne me relève.
Un visage qui boue d'une rage sans trève
Rêve du silence de la mort offerte

La patience saugrenue m'a vaincue
J'aspirais à cette plus belle chose
J'ai eu le droit à celle qui l'oppose
Enfin là je le sais j'ai eu mon dû

La mante n'était pas religieuse
Elle ne l'a pas bouffé, mon aimé
Juste absobé ce que je lui devais
C'était la fatale preuve amoureuse.






Dimanche 6 août 2006 à 0:17

Petit enfant de l'abomination
Reposant dans une flaque de sang
Goûte au plaisir sanguin du temps perdu,
Goûte donc à la chaire saugrenue
Reposant là où te mène le vent,
Savoure mon écoeurante potion

Grande amertume face au claire de lune
Sourire rouge du morne pantin
C'est comme ça qu'est ta chambre crânienne
Celle qui t'oppresse quoi qu'il advienne
Et tu ne peux rien face à ce destin
Qu'elle t'a dessiné à la plume

Ton jeux crânien vulgarisé est vain
Son infime voix n'est que tourmentée
Dès que tu comprendras tu te tairas
Alors sa complainte tu entendras
Elle est suffocante, douce et hantée
Depuis que sur elle, s'est mis ta main.












Mercredi 19 juillet 2006 à 23:42

Mélopée diabolique
Instinct tragique
Sème, sème
En mon ventre
Et mon antre
Petite graine
Malsaine
Qui pousse
De ma bouche
Eclabousse
Vile souche
Pourrissante
Malveillante
Je tremble
Il semble
Arrache
Crache
Accroche
Ecorche
Approche
Approche
Plus proche
Tu oses maintenant !
Tu oses déverser le sang !
Apprend
Lis et comprends
Je ne suis rien
Enfin...
Ni un saint
Ni le Malin
Je suis l'abîme
L'inverse de la cime
Je suis le fond
Ce qui se cache
En ton toi profond
Je suis ce qui fache
N'ais pas peur
 C'est moi ...
 Ta douleur

Lundi 17 juillet 2006 à 21:02

Avant, au vrai commencement, Celui de mon premier blog, il y avait cette amertume. Amertume de ces blog tous pareil. Un skyblog c'est simple pas de couleur à réfléchir quelques articles à écrire. Le fond ne se mélange pas avec la forme... Banalisation.... Nous sommes tous fait sur le même model. J'ai eu peur ...Peur de cette reproduction de la vie qui est déjà faite ainsi... Le troupeau suit sur le chemin que montrent les leaders, ceux qu'on enrichit...
Je suis le troupeau à ma manière après tout je fais un blog... comme tout le monde. Et probablement comme tout le monde à l'interieur il y aura ces petits malaises d'adolescente, d'enfant, les pleurnicheries d'une gamine qui se perd dans la vie. Et puis comme d'habitude des photos, des cris , des larmes  et peut-être si vous ètes sage du bonheure... Enfin il vous faudra vraiment être très très sage.
Voilà pour casser un peu la routine de nos blogs conformistes  je viens ici mais pour ne pas casser qui je suis ; c'est une suite logique, la simple continuité d'un skyblog, que j'écris. N'espérez pas de grand changement c'est toujours moi l'enfant paumée et ennuyante.

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