Samedi 19 août 2006 à 0:15

Bonsoir,
Tu vois je t'écris encore ce soir ma chère. Je suis encore paumée et toujours je désespère. Aujourd'hui j'ai parlé beaucoup parlé de moi... Je suis toujours un entonnoir et de plus un entonnoir froid. Je me comporte comme un très vieux train : je déraille (mais ne te l'ai-je pas déjà dit demain?). Aïe ! Ma tête fait tout pour oublier pourquoi. C'est peut-être mieux ainsi. Tu vois, une anesthésie : Mon Valium qui m'extasie... De toute façon je me souviens que ça ne s'arrangera ni hier ni demain. Et puis à quoi ça sert ? J'ai décidé que ma vie serait virtuelle. C'est moins douloureux moins cruel. Et puis si je ré existe dans leur monde j'aurais trop peur. Trop peur du malheur comme du bonheur. Le malheur qui explose sur chaque télé : CNN and the story of the war...presque une série en plusieurs épisodes, une vieille série... Et le bonheur, leur amour si fort, si mielleux ça m'écoeure... Alors je reste dans ma bulle sans bouger, j'enfonce ma tête profond dans l'oreiller (comme tu me l'as conseillé).  Je vais continuer à ressembler à une camée, une asilée. Je vais laisser mon corps pourrir de l'intérieur. Et puis plus tard je découvrirais ma tumeur... Tu dois te demander pourquoi c'est à toi que j'ai décidé de parlé. J'ai besoin de parler à des gens qui ne me connaissent pas, qui ne connaissent ni mes goût ni ma vie, leur raconté tout et n'importe quoi, pouvoir dire que je suis cinglée et faire en sorte qu'ils me croient, parce que ceux qui me voient pensent que je vais revenir sans ma folie mais je ne fais plus dans la demi-mesure, je pleur je ris et j'écris... Et que ça soit beau ou pas qu'est ce que tu veux, qu'est ce que tu crois ? Maintenant ici c'est ma vie, on peut bien me dire que ce n'est pas la vrai vie, je m'en fou c'est la mienne je n'en sort plus... Je ne m'en sors plus....

Jeudi 17 août 2006 à 1:30

Je t'écris comme j'aurais écris à n'importe qui. Je t'écris parce que tu me fais pleurer. Et puis aussi j'en ai marre de chialer. Tu as le droit de penser que je suis cinglée et surtout que je suis normale ° Pauvre petite adolescente paumée qui se sent si sale °... Ce soir j'avais besoin d'être écoutée. Y avait personne pour m'entendre hurler... Il est exactement minuit trente à mon ordinateur ( le temps que je l'envoie ça sera déjà plus l'heure ). Je me dis que d'être désespérée à ce point ça peu faire peur... Ce soir dehors il fait noir et dans ma tête il n'y a pas non plus d'étoile. On y aperçoit l'araignée du matin qui tisse sa toile. Et puis ça sert à rien que tu divulgues ma folie ba je ne te dis pas qui je suis... Comme ça si tu t'en fou moi on me prendra pas, on me pendra pas pour un fou... Et puis si ça t'intéresse. Si ça t'amuse mes maladresses. Si tu as juste envie qu'un jour moi aussi j'écoute tes folies ou si tu es juste curieuse si comme moi de ne pas savoir te rends malheureuse alors je te propose un appel de détresse. mais sûrement serait-ce une ivresse, une prétention... de la part d'une souillon déguisée en princesse... Alors juste un indice de toute façon je l'espère tu ne chercheras pas si ça ne t'intéresse pas... Naïveté? Zut! Si je ne te dis pas tu m'en voudras ? Moi oui en tout cas.... Les enfants désespérées tu les attires? Je n'espère pas j'aime quand il n'y a que moi! Aurais-je osée te saouler ? Tu m'en vois désolée... Si tu veux savoir je me fais l'effet d'un entonnoir. Egocentrique ce soir y avait personne d'électrique sur qui j'aurais pu décharger les mots enlaidis. Ceux que j'ai trop souvent salis. Tu vois j'ai faillit te l'envoyer finalité : Non je l'ai pas fait... A croire que je ne suis pas encore assez cinglée ni trop désespérée mais grâce à toi tu vois pour un soir ma muse est venue me chatouiller les oreilles avec de mots luptés... (ne la vexe pas ce n'est pas la reine des abeilles mais quand elle dépose des mots juste de quoi faire des poèmes en prose alors sur elle toute seule la couronne elle pose) Maintenant c'est mon secret à tout le monde dévoilé sauf à toi tu m'en vois désolée (oui encore j'ai beaucoup à me faire pardonner à beaucoup de monde d'ailleurs...) Ca y est je repleur !

Jeudi 17 août 2006 à 0:00

Je t'aime à en crever
J'ai mal à en jouir
Tu crois vraiment que j'aime ça
Même ça je ne sais pas
Je t'aime à en mourir
J'ai mal de ne pas t'être aimée

Et si tu m'aimais
Pas moi
C'est une évidence
S'il fait chaud j'accélère la cadence
Et s'il fait froid
Qu'il ne s'arrête jamais

Tu vois tu ne m'aimes plus
Ca y est j'ai froid
Comme une droguée en manque
En manque des baffes qu'on lui flanque
Ca y est j'ai besoin de toi
Je t'aime et toi non plus





Et puis parce que j'ai longtemps crue être morte
Et puis parce que si tu rêves on te pince pour te réveiller
Et puis parce que si j'ai pas mal je garde la tête dans l'oreiller
Pour tout ça je claque la porte
Qui se referme sur mes doigts
Parce qu'avoir mal ça RÊVEille comme le froid
Et puis que je rêve de m'envoler
Et que laisser les ailes pouser est dur à supporter










Mardi 15 août 2006 à 15:30

Sur mon bureau moite s'affiche l'horreur blanche
L'épopée qui s'arrête sur l'abysse noire
Dans ma tête je cherche la douce avalanche
Celle qui fera sortir les mots blasphématoires

Je la sens comme un arôme belle et poison
Cette inactivité de ma tête repose
Mais je ne peux dormir jusqu'à la déraison
Il me faut abréger mes maux cela s'impose

Pour ça, noircir la blanche page est de coutume
Quand elle veut se laisser prendre par la plume
Et que ma muse n'est pas partie voir la brume

Après tout voilà celle-ci revenue en ce petit sonnet
Moi qui croyais la damnée partie à jamais
Cette ignorée qui face à moi souvent se tait















Mardi 15 août 2006 à 0:42

Je sens en moi bouillir les effluves d'un poison
Sinueusement il entre en moi au son du violOn
Par la morsure du temps
Et celle de mes erreurs en ces mauvais moments
Les mains du patin marchent au hasard
Sur le clavier du défouloir

J'applaudis chaque erreur en riant
Pour ne pas sombrer dans l'horreur
De ce monde Hurlant
Je ris je cris je pleur
Dans le paradoxe de cette décoction
Qui me fait cracher le poisson

Putride et acide poisson pourri
Qui s'étale sur ma gueule d' ahurie
Dans mon corps s'installe le froid
Je me sens glaciale et sans émoi
J'écris en vomissant ma haine
Faudra-t-il encore s'ouvrir les veines?

Je ne sais plus s'il faut aimer ou haïr
Je ne sais plus s'il faut rester ou partir
Je ne vois pas l'issue de mes pas
Je ne sens plus la froideur du trépas
J'ai le goût de mes émotions
Echouées dans l'âpre potion

Et maintenant où est le mal?
Et maintenant que je suis si sale?
Dans la déchéance qui me zombifie
Je laisse aller à l'outrance l'insomnie
Tu peux bien crever
Aujourd'hui je laisse aller

Ici la fin se sent
Ici dans le monde qui ment
Je me laisse voguer
Vers les corps assassinés
Je laisse le vent et les eaux
Ronger mes os...





Lundi 14 août 2006 à 20:15

J'ouvres le Télérama, page du courrier des lecteurs. Là dedans réactions plus ou moins violentes sur une chanson de Renaud. On parle de "Bobos". C'est quoi les Bobos (Au début j'ai cru à une infantillisation : on dit pas bobo mais blessures !... à côté de la plaque...) ? Pourquoi Renaud en voudrait-il aux gens qui lisent le Télérama ? Merde sur quoi je suis tombée ? Je vais voir sur l'ordinateur : Histoire de Bourgeois bohêmes, Nouvelle classe sociale paradoxale. Hein ? Je ne comprenais absolument rien alors je vais voir cette fameuse chanson de Renaud moi qui n'écoute pas la Radio n'en avais jamais entendu parler :
Les Bobos de Renaud

On les appelle bourgeois bohêmes
Ou bien bobos pour les intimes
Dans les chansons d'Vincent Delerm
On les retrouve à chaque rime
Ils sont une nouvelle classe
Après les bourges et les prolos
Pas loin des beaufs, quoique plus classe
Je vais vous en dresser le tableau
Sont un peu artistes c'est déjà ça
Mais leur passion c'est le boulot
Dans l'informatique, les médias
Sont fier d'payer beaucoup d'impôts

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Il vivent dans les beaux quartiers
ou en banlieue mais dans un loft
Atelier d'artistes branchés,
Bien plus tendance que l'avenue Fosh
ont des enfants bien élevés,
qui ont lu le Petit Prince à 6 ans
Qui vont dans des écoles privées
Privées de racaille, je me comprends

Il fument un join de temps en temps,
font leurs  courses dans les marchés bios
Roulent en 4x4, mais l'plus souvent,
préfèrent s'déplacer à vélo

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Ils lisent Houellebecq ou Philippe Djian, les Inrocks et Télérama,
Leur livre de chevet c'est Surand
Près du catalogue Ikea.
Ils aiment les restos japonais et le cinéma coréen
passent leurs vacances au cap Ferret
La côte d'azur, franchement ça craint
Ils regardent surtout ARTE.
Canal plus, c'est pour les blaireaux
Sauf pour les matchs du PSG
et d'temps en temps un p'tit porno

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Il écoutent sur leur chaîne hi fi
France-info toute le journée
Alain Bashung, Françoise Hardy
Et forcement Gérard Manset
Ils aiment Desproges sans même savoir
que Desproges les détestait
Bedos et Jean-Marie Bigard,
même s'ils ont honte de l'avouer
Ils aiment Jack Lang et Sarkozy
Mais votent toujours Ecolo
Ils adorent le Maire de Paris,
Ardisson et son pote Marco

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

La femme se fringue chez Diesel
Et l'homme a des prix chez Kenzo
Pour leur cachemir toujours nikel
Zadig & Voltaire je dis bravo
Ils fréquentent beaucoup les musées,
les galeries d'art, les vieux bistrots
boivent de la manzana glacée en écoutant Manu Chao
Ma plume est un peu assassine
Pour ces gens que je n'aime pas trop
par certains côtés j'imagine...
Que je fais aussi partie du lot

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Les yeux exorbités, même si c'est pas toujours la vérité, je me dis merde il aurait pas pu mieux me ressembler, ce bourgois bohême : je regarde ARTE, lis le Télérama, je vais dans les musées, les galeries d'art,...
Ailleurs je lis ceci : "leurs industriels efforts pour décidément apparaître moins sots" ( Je ne savais pas que de vouloir être moins con était un défaut...)
Le site pour avoir plus de détails (auxquels je n'ai pas compris grand-chose)

Voilà visée en plein coeur par ladite chanson dans laquelle Renaud résume si bien ce qu'est un bobo, Je m'efforce de trouver des mots mais hélas ils restent coincés dans ma tête. L'idiliote que je suis ne pensait pas être si stupide mais visiblement c'était une Idylle. Face à ça je me sens comme une Imbécile. Pour réparer la chose je n'ai plus qu'à bouffer Mac Do devant les pub de TF1... Allo maman BoBo!


Vendredi 11 août 2006 à 23:05

Dans l'horrible noirceur de mon linceul

A l'abri des regards je me sens seule

Plus de chaleur bouillante, plus de fièvre

L'étreinte de mon cercueil devient mièvre


Une euphorie dilate mes pupilles

L'angelot de velours est ma béquille

Ma drogue vomitive est satinée

L'extasie ma source contorsionnée


Au plafond mort s'envolent les corolles

Mon rire névrosé m'acclame folle

L'enfant joue aux produits corrosif

L'endorlorissement devient intuitif


Je recherche le blafarde héroïne

Qui me sauvera de la cocaïne

Cette ange dont la saveur est douce-amère

Pour moi se comportera comme un pair

Bloody Angel, tu cherches l'appel
Bloody Angel, tu acclames la haine
Bloody Angel, tu vas perdres tes ailes
Bloody Angel, ça n'en vaut plus la peine















Vendredi 11 août 2006 à 15:44

Tes mains
Les miennes
La fin
La haine
Juste un sourire
Et le souvenir
Pour mieux souffrir
Le meilleur est surtout le pire
Juste une histoire
Courte de deux ans
Balayée dans le noir
Amenée au néant
Juste ton Nan
Effluves d'amour
Tu m'avais dit toujours
Mauvais tour
Et le tambour
Que joue mon coeur
Juste la douleur
Abrégée par le froid
Et les gerçures
Qui ont pri mes doigts
Plus de futur
Maintenant tu n'es plus toi
Un jouet
Dans des mains hors-la-loi
En effet
Un pantin
Entre ses reins
Elle joue
Joue
Et toi
tu tournois
Pantin
Enfantin
Désarticulé
Transformé
Abrègé
Désossé
Elle a déjà pris
Ce qu'il lui fallait
Quand elle aura fini
Tu ne seras plus qu'un navet

Je crois au prince charmant
Qui se transforme en crapaud
Quand on découvre qu'il a des couilles

L'amour
La haine
Toujours
Sereines
Les meilleures amies
Font tout pour être réunie
Et moi
Et toi
Nous ne sommes plus là
Maintenant je fais sans toi


Vendredi 11 août 2006 à 15:03

 Dans mon corps étriqué de stresse
Mon estomac brûle à la manière des feuilles mortes
Que le chagrin nous emporte!
Le coeur dans l'estomac acidifiant et brûlant se blesse

Je vois le prince m'embrasser
J'esquive son baiser mais plus tard il me le rendra
Le futur lui redonna
Et c'est en crapaud qu'il fut transformé

La morale de ces courts vers est qu'il ne faut jamais donné son coeur avant de l'avoir tué.
Sur ces phrases je vous laisse méditer.
Le crapaud en certain a toujours existé mais son apparat est souvent bien plus beau que celui des non-salauds.




Mercredi 9 août 2006 à 23:12

A l'ombre d'une chanson dont le nom m'est gardé secret
Je pleurs une étrange potion, poison de mes sentiments trop grands
Sentiments qui sont ma seule contenance
Et sans lesquels je n'aurais aucune consistance
A l'ombre de ses offrandes de maux qu'elle donne à une enfant
Sans savoir elle vient d'inspirer des mots âpres et sans attrait

Tourbillonnant dans mon coeur ouvert largement à la douleur
Je souris, je pleurs, sourcière du désir
Les yeux brouillés par le chagrin de la beauté
J'apprends, je vibre à écouter une musique cachée
Insinuant la douce mélopée dans mon crâne de faux saphirs
Comme une avide guêpe elle m'a piqué son dard dans le coeur

Voilà mon poignard tenu par ce gant de velours
Je voudrais la faire saigné, cette étrange naîveté
Celle qu'elle m'a laissé comme une brique
Dans mes mains d'argent lubriques
Elle manie si bien la luxure, celle que je fais semblant d'oublier
Que j'en aurais presque envi de faire l'amour...






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