Mercredi 9 août 2006 à 15:34

De grandes ailes se posant sur une plage...
-Dans la morsure d'une lame vampirique qui s'estompe, à la lueur de ma douleur un oiseau mange. L'estomac putride ouvert face à la mer, il y grignote les quelques vers, bébés moucherons qui grandiront. La vie est ainsi faite. Arakiri elle s'est faite pour nourrir la mère de tout être. Moi son ange,  HeartlessAngel, je me suis bien occupé d'elle. Petite fille voulais le pouvoir, j'ai du mal entendre, je lui ai donné le désepoir. Oups! Vilaine Angel. Elle a perdu son coeur quand elle a refusé la douleur. Vilaine Angel vampirique, tu es bien trop sadique. Si ceux au-dessus de qui je suis pensent que les anges valent  une bonne étoile, faudrait-il que mes pattes d'araignée  les coconnent dans une toile? Ils devraient  avoir peur, la mouche entortillée dans le chaud cocon est ensuite avalée.

Une tête de bois osa enfin s'approchée...
-Sadique Heartless est an Angel et malgré la douleur elle cherche son coeur, mais le corbeau est parti l'emportant avec lui. On ne récupère pas ce qu'on a donné ! Ca t'apprendra vilaine Angel maintenant tu es rongée par la haine. Depuis longtemps elle ne coulent plus, tes veines.

Les ailes se retournent pour laisser place au visage sombre...
-Les pantins enfantins ne devraient pas déblatérer ainsi. Après tout ce ne sont que des jouets sans vie.

Pantin boudeur rétorqua qu'il a un coeur...

Heartless moqueuse...

-Mais qui voudra d'un coeur en bois?

A droite une bébé pleur...Heartless accourt près du cadavre...
-Au petit angeje t'avais oublié. Viens je vais t'arracher à cet estomac. Ta tombe n'est pas là petit enfant sans nom ni ombre, allons voyons! Sors de ces décombres... Depuis trop longtemps tu vivais là-dedans, à force de manger à ses dépends tu as bien fini par la tuer, ta "maman". Viens nous allons en enfer qu'elle voit enfin la tête que tu as. toi qui n'avais ni intestin ni estomac.

Le pierrot à vélo arrivait sans son chapeau...
-Oh qu'il est pas beau! Enfant fripé tu as dû être acidifié.  Dans l'utérus gastrique  tu n'aurais jamais du rester. Saleté d'Heartless, tu nous as conduit droit à la déchéance. Seule toi survis et tous avec son corps on pourrit.

L'hautaine affable s'approcha...
-Vulgair que tu es, ne gaspille pas ton air tu ferais mieux de te taire. La vieille chair pourrira, il le vaut mieu pour toi ! Tu vas doucement t'anéantir et seule Heartless restera avec la douler que jadis elle oublia. Tu vois depuis 17ans que l'enfant fuit l'enfer, il y retournera. tout le monde aura ce qu'il mérita au temps de sa naissance. Nous ne sommes que des poupées dans une enveloppe vide, les déchets de la déchéance, la transe d'une absence. Maintenant retournez à vos personnages de papier mal griffonnés. Pour ma part je rejoins les airs que souffleront les comptines enfantines aux âmes en peine remplient de larmes et de haine...

Les hommes ont oubliés depuis bien longtemps l'histoire de cette enfant peuplée d'être douloureux et du moribond fétus qui avait pris son estomac pour un utérus. Un jour ils réaparaîtront soufflés par l'hautaine muse qui maintenant s'amuse...



Mardi 8 août 2006 à 19:40

Que la honte me condamne à la déraison
Car face au maître tout me semble dérison
Là Baudelaire, Rimbaud, Hugo, De Ronsard
Dans leur tombe se moquent des mots de hasard

Ici sur le papier tout est écrit, pourtant...
Les mots volent et personne ne comprend le chant
Quelques élites d'un papier ennuagé
La folie de certaines personnes agées

Sur la toile on tisse des dentelles d'ado
Baratin enfantin d'abassourdissants mots
Mais peut-être que quelques-uns seront Rimbaud

Je ne me fais pas d'illusions contradictoires
Mes mots ne sont que maux risibles et dérisoirs
Je ne serais qu'un têtard en face d'Eluard



Mardi 8 août 2006 à 18:23

Dans le froid glacé et empourpré de fissures
Dans l'effroi gelé qui donne des engelures
Ma main frôle le fantôme que tu me laisses
Et toujours ce chuchotement que l'arme blesse

A la chaleur miroitante d'une chandelle
Avec la plume arrachée à l'angélique aile
Je t'écris avec tous les mots que tu me laisses
Et toujours ce chuchotement que larmes blessent

A l'aurore de mes rêves noirs craquelant
L'inespérante trêve de rires d'enfants
Virevolte dans cette tête emmurmurée

A l'aube de ce chagrin d'abîme saignant
La chute visible laisse place vacante
A l'invisible effondrement intéressant





Lundi 7 août 2006 à 19:49

Who are you? Where am I?
Corrélation de deux êtres
Qui me tord les entrailles
Leurs corps s'entremêlant
Met à nu mes failles
Cet amour mauvais tour
Depuis toujours m'assaille
Leur fièvre brûlante
M'entaille
Now I know, you are the putrefaction of the love .
And I'm in the fucking place of the nothingness.





Lundi 7 août 2006 à 14:21

Idylle de rêve
Dans un monde sans trêve.
Sang trêve
La haine s'élève.

Idiote amère
Qui déblatère
Dans une bulle en verre
En dehors de leur guerre

La sienne
Sa haine
Sa guerre
Sur terre

Se battre
Se débattre
Quotidien
Mais vain

Alors l'Idiote
Plongée dans l'Idylle
Petite sotte
Elle est une Idiliote

Lundi 7 août 2006 à 13:25

L'eau croupie de mon crâne fracturé
Boue en moi à l'aurore d'une haine.
L'exorciser grâce à mes sales veines
Laisser couler le flot de ma peine tuée.

Noyée gisante dans un pot de fleur
Ressuscitant sur la chaîne de ses mots.
Ablution ayant duré trop longtemps
Je me crache derrière le bonheur

Ici l'enfant n'existe que dans ma tête
Maintenant sans toi jamais je ne me relève.
Un visage qui boue d'une rage sans trève
Rêve du silence de la mort offerte

La patience saugrenue m'a vaincue
J'aspirais à cette plus belle chose
J'ai eu le droit à celle qui l'oppose
Enfin là je le sais j'ai eu mon dû

La mante n'était pas religieuse
Elle ne l'a pas bouffé, mon aimé
Juste absobé ce que je lui devais
C'était la fatale preuve amoureuse.






Dimanche 6 août 2006 à 0:17

Petit enfant de l'abomination
Reposant dans une flaque de sang
Goûte au plaisir sanguin du temps perdu,
Goûte donc à la chaire saugrenue
Reposant là où te mène le vent,
Savoure mon écoeurante potion

Grande amertume face au claire de lune
Sourire rouge du morne pantin
C'est comme ça qu'est ta chambre crânienne
Celle qui t'oppresse quoi qu'il advienne
Et tu ne peux rien face à ce destin
Qu'elle t'a dessiné à la plume

Ton jeux crânien vulgarisé est vain
Son infime voix n'est que tourmentée
Dès que tu comprendras tu te tairas
Alors sa complainte tu entendras
Elle est suffocante, douce et hantée
Depuis que sur elle, s'est mis ta main.












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