Sur mon bureau moite s'affiche l'horreur blanche
L'épopée qui s'arrête sur l'abysse noire
Dans ma tête je cherche la douce avalanche
Celle qui fera sortir les mots blasphématoires
Je la sens comme un arôme belle et poison
Cette inactivité de ma tête repose
Mais je ne peux dormir jusqu'à la déraison
Il me faut abréger mes maux cela s'impose
Pour ça, noircir la blanche page est de coutume
Quand elle veut se laisser prendre par la plume
Et que ma muse n'est pas partie voir la brume
Après tout voilà celle-ci revenue en ce petit sonnet
Moi qui croyais la damnée partie à jamais
Cette ignorée qui face à moi souvent se tait
L'épopée qui s'arrête sur l'abysse noire
Dans ma tête je cherche la douce avalanche
Celle qui fera sortir les mots blasphématoires
Je la sens comme un arôme belle et poison
Cette inactivité de ma tête repose
Mais je ne peux dormir jusqu'à la déraison
Il me faut abréger mes maux cela s'impose
Pour ça, noircir la blanche page est de coutume
Quand elle veut se laisser prendre par la plume
Et que ma muse n'est pas partie voir la brume
Après tout voilà celle-ci revenue en ce petit sonnet
Moi qui croyais la damnée partie à jamais
Cette ignorée qui face à moi souvent se tait