Lundi 26 novembre 2007 à 21:24

Dans cet espace où il faut donner de sa personne pour chaque travail à accomplir, j'ai l'impression d'émietter mon esprit, d'amenuiser mon corps. Et chaque lambeau qui part n'est qu'immonde poussière ne valant pas la peine d'être regardée. Je me désintège en copeaux de bois, de la sciure pour un mélaminé de chez Ikea.

Par gwladys le Lundi 26 novembre 2007 à 22:39
ma poulette tu es tout sauf un meuble de ikea tu fais pas partie du decors lloin de la .....car pour moi tu compte beausoup et j'espère que tu le sais ....gros bisbis ma MG ^^
Par Silence le Lundi 26 novembre 2007 à 23:10
Il y avait là un gardien, au pied de cet arbre en hiver. Il se penchait pour l'observer, et son regard semblait chercher quelquechose. Etait-ce un roitelet dans une branche ? Etait-ce un peu de cette neige immaculée qui envahissait la clairière ? Non rien de cela. Il cherchait l'âme de cet arbre, l'esprit auquel il était lié, quelquechose de féérique. Pourtant il n'y avait pas un oiseau, pas une goutte d'eau, pas un seul morceau de neige ou de glace. Seuls les branchages étranges dessinaient de noirs pensées sous le ciel gris pres du lac. Le gardien enfonça avec énergie son épée au pied de l'arbre, puis pris le pommeau de ses deux mains et se mis à genoux. Les larmes ne lui coulèrent pas mais son regard ressemblait à celui d'un promeneur perdu, errant et doutant de la direction à suivre.
Nuit et jour le gardien restait dans sa position, comme s'il priait, comme s'il méditait, nuit et jour immobile, droit, avec une aura d'orgueil à peine visible. Il attendait qu'un bruissement le réveil, il attendait qu'un bourgeon naisse ou qu'une verte feuille apparaisse.
Alors il se mit à ramasser les branches cassées, réduites en sciures, les rassembla dans ses mains jointes et les mis à son coeur, comme si peut être, quelquechose arriverait. Mais il avait probablement fait des erreurs, et peut être avait t'il échoué, à certains instants. Alors il se releva, droit, et toucha d'une main ferme l'ecorce de l'arbre souffrant, puis s'assis à ses côtés, dans la direction du lac. Là bas au loin, malgré tout, le soleil continuait de se lever, un jour , bientôt, l'arbre reprendrait des forces, et il sourierait à nouveau à ses côtés.

 

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