Une alarme se déclancha dans ma tête, quelque part entre la solitude et l'ennui.
Une voix de fée résonna entre mon os frontal et occipital :
°Comme si tu avais le temps !!!°
Le fait est, sans en avoir le temps je m'ennuis, seule...
Et me voici prête à monologuer à plusieurs… J'entame le douloureux chant du Lamentin.
Problème : Pas de queue de sirène …
Et puis souvenir de ce prof qui me disait de son faux sourire « fait semblant d'être heureuse ». La seule chose dont je me souvienne clairement c'était son regard bleu profond. J'aurais regardé la mer au dessus d'une faille abyssale, je n'aurais pas autant été prise de vertige. Cela débordait de ces yeux comme des larmes invisibles.
Ce soir je n'ai donc pas faim… J'avance en ramant dans l'époisses. Je contemple le bouquin dans lequel j'essaie de noyer mon ennui. Mes pensées me rattrapent. Mon cerveau a du s'embourber dans le fatras de mon crâne. Je sens bien que les ailes de mes Fées se collent entre elles.
