Vendredi 13 octobre 2006 à 23:33

Viens mon dermeste assassin me manger la peau et les os et que les dermatoses affichent mon humeur morose et s'acharnent dans ma déréliction. Abreuve-toi en mon sein que le lait au goût divin d'ambroisie suppure le moisi et saupoudre la moisissure, qu'e moi s'enflamme le goût du fer aux attraits du drame. Avale goulûment tous ce qui se trame face au firmament. Ô dermeste de mes soupirs qui se perdent et qui empestent, ronge mon âme comme la lèpre que de mon cartilage ne reste que les pendant des lambeaux accrochés au landau de mon visage. Moi enfant qui avait l'air trop sage, j'ai craché venin comme haine et quand je me suis arrêtée j'ai regardé la plaine, la plénitude de nos vies absurdes. Nous sommes les assassins : Homme blanc tu as la couleur du lait mais tu fait couler le sang de l'homme qui en a la couleur. Couleur nourricièrequi désaltère, sens contraire de nos oripeaux qui bientôt s'enveleront en fuméedans les fours crématoires de nos propres écumoires.

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