Je souffre de l'amer supplice.
L'ombre d'un cavalier de coeur
M'entour de trop de douceur.
L'âme s'accable de caprices
Se complait dans d'écoeurant vices.
L'affable enfant pudique pleur
Sur ses mains lubriques en chaleur.
C'est dans le désir que je glisse,
Ce fantasme au fond de l'abysse
Qu'il faut toucher malgré la peur
Pour enfin vaincre la noirceur.
Devant nos écrans de délices
Flotte le parfum de l'Iris
Reflet de cet été en fleur
Eté virtuel manquant d'odeur