Lundi 15 novembre 2010 à 0:04

Pour oublier sa déréliction
Igor cherchait sans cesse
Et toujours en vitesse
De nouvelles et étranges potions.

Mais vitesse rime parfois avec maladresse
Et voici les lunettes de notre cher docteur
Flottant dans une élixir à la drôle d'odeur
Avec une couleur de princesse.

"-Qu'ai-je l'air ridicule avec mes verres rosies !
Et mon séminaire qui est Jeudi !
Je n'ai pas le temps d'en changer,
Tan pi je vais les garder."

Jeudi Igor chausse ses binocles
Et part donner sa conférence
Sans aucun manque de confiance :
Derrière ses verres il voit la vie en rose.

En grand orateur, il expose : 
Ses théorie sur les phéromones,
Ses recherches sur l'acétone,
Et tout un tas d'autres choses

La conférence finit le buffet commence :
Igor goûte les chaussons au pommes
ainsi que les pets-de-nonne.
Puis il voit Clémence

Clémence est la cuisinière
Elle a l'air maladroite et tête en l'air
Derrière ses lunettes roses 
Igor se dit : "alleZ, j'ose "







Samedi 9 octobre 2010 à 2:30

Igor était un docteur biochimiste.
Après de longues années d'études 
Près du triangle des Bermudes
Il devint un grand spécialiste.

Sur sa grande table de chimiste trônait son athanor préféré.
Dans celui-ci de drôles de couleurs partaient en fumée.
Le rouge passion virait au jaune trahison
Et le rose bonbon finissait en horrible marron.

Dans la composition de ses solutions entrait d'étranges ingrédients : 
-"Pour dissoudre l'amour rien de tel que les bavures
et un zeste de citron
-Pour solidifier l'amitié il nous faut de la discussion
à basse température"

Malheureusement, les solutions d'Igor
lui faisaient un grand tord.
L'amour il le lisait dans les poèmes
Et l'amitié n'était pour lui qu'un item.

Aussi avec son chat Bathochrome
Et Chromogène son gnome,
La solitude était quotidienne
Igor se disait que la vie était chienne.




Lundi 15 mars 2010 à 0:51

 Sur ses joues de nacre s'étendaient les éphélides
Encardrées d'une soie de rubis s'envollant en corolles acides
Elles magnifiaient un regard sibyllin aux reflet d'acanthes nouvelles
Et semblait telle une immarescible jouvencelle,une enfant éternelle

Et dans sa robe pourpre, sa présence iridescente
Fourvoyant hommes et femmes devenait indécente
Elle avait beau s'éclipser dans sa longue cape Lavallière
La grâce de ses mouvement jamais ne la laissait ordinaire

On la poursuivi d'abord pour ses beau yeux
Attendant qu'elle offrit sa main au plus chanceux
Mais les logorrhées humains la priaient en vain

Et quand tous en eurent marre, se laissant aller au désespoir,
Leurs airs lubriques se transformèrent en haine sadique  
Et se fut dans les flammes que mourut la marial Angélique


Jeudi 17 décembre 2009 à 0:46

Perception inaudible
le monde de la connaissance
version invisible

étendue assoiffante
et imbuvable
eau salée, eau salante
et intraitable

les mots d'une ingénue
mots saugrenus
d'une ignorance

Lundi 2 novembre 2009 à 17:15

Il est vieux et vieillit mal
Son dos vouté balbutie
Sa bouche aussi

Sur les mots de cette toile
Le sens sonne toujours faux
Le blog prend l'eau

Mercredi 14 octobre 2009 à 0:22

La vie d'une clocharde : prochainement sur le macadam

en attendant ===>   c{ }   <====

Lundi 5 octobre 2009 à 0:51

Une odeur de moisis emplit ses narines. Marine ouvrit les yeux lentement. Sa serviette humide restait accrochée dans ses cheveux. Ils auraient dû sentir le shampoing noir de coco-melon qui rend les cheveux doux et brillants et surtout qui sent bon. Ca sentait la forêt en automhttp://heartlessangel.cowblog.fr/images/arbre1.jpgne après la pluie. La forêt humide pleine de vieux champignons qui se collent sur vos semelles. La forêt qui pourrit doucement, celle-là même où grouillent les insectes rampants, où les araignées tissent leurs toiles gigantesques et mortelles. Ces toiles de dentelles ignobles, molles et solides où s'engluent de splendides papillons et de jolies feuilles qui agonisent et meurent en couleurs.
Marine tira sur la serviette couleur rose papier-toilette, passa la main dans ses cheveux puant et s'aperçut que le sandwiche maillot qu'elle avait mangé dans son lit avait, grâce à quelques particules résiduelles, survécu et élut domicile sur son crâne. Elle sortit du lit en ronchonnant, les yeux agonisant sur le chaos ambiant qui lui servait de logement. Après que ses pieds aient rencontrés multiples objets non identifiés de façon plus ou moins douloureuse, elle atteignit la salle de bain, appuya sur le tube de dentifrice qui se déversa sur son orteil droit puis arriva par accident sur la brosse à dent. Marine s'endormit sur son lavabo et rêva que la mer lui léchait le bout des doigts.

Lundi 5 octobre 2009 à 0:22

Il m'embrassa de son nez mouillé, puis couru m'abandonner.

Lundi 10 août 2009 à 1:46


Dimanche 29 mars 2009 à 21:48


Un air de piano Nocturne, si doux...
Un chuchotement, un souffle
Une caresse et mes cheveux frôlant ma main

Mes 13 ans
Mes 14 ans
Mes 15 ans
...
Mes 18 ans?

Paris

Le silence

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